À une époque où les défis et les enjeux de l’éducation suscitent de vives préoccupations, un regard critique sur le système éducatif est essentiel. Ce classement met en lumière les ouvrages les plus pertinents qui examinent de manière approfondie l’Éducation Nationale en France. Ces ouvrages dévoilent les fissures et les problèmes d’un système autrefois considéré comme l’un des meilleurs au monde. Ils examinent les réformes, les dysfonctionnements, et les conséquences sur les enseignants, les élèves, et la société dans son ensemble. Plongez-vous dans ces pages pour une perspective éclairante sur l’état actuel de l’éducation en France et les idées innovantes qui pourraient façonner son avenir.
Éditeur : FLAMMARION (30 août 2023)
Langue : Français
Broché : 448 pages
ISBN-13 : 978-2080298119
Poids de l’article : 410 g
Dimensions : 13.5 x 3 x 20.9 cm
William Lafleur (Monsieur le prof) tente de comprendre comment on en est arrivé là. Il décrit un système sur le point de s’effondrer et qui ne tient plus que par la bonne volonté de professeurs sacrifiant trop souvent leur bien-être au profit d’une institution qui les maltraite. Loin de l’image du fonctionnaire capricieux présentée dans les médias, il passe en revue les réformes néfastes des ministres successifs, la formation hors-sol, Parcoursup, les conditions de travail déplorables et les salaires gelés. William Lafleur a voulu cet état des lieux de l’éducation en France participatif. Suite à un appel à témoignages auquel ses collègues ont répondu massivement, il a sélectionné les récits les plus percutants pour enrichir sa propre expérience et montrer l’impact direct des dysfonctionnements de l’institution sur nos enseignants et, surtout, sur notre jeunesse. Il est temps de redresser la barre, avant que tout le monde ne quitte le navire, avant le naufrage de notre système éducatif.
Éditeur : Albin Michel (6 septembre 2023)
Langue : Français
Broché : 288 pages
ISBN-13 :978-2226481887
Poids de l’article : 327 g
Dimensions : 14.5 x 2 x 22.5 cm
De réformes enterrées en révolutions pédagogiques, de nouveaux programmes en ministres soi-disant visionnaires, notre système scolaire est globalement devenu un lieu où l’on apprend l’obéissance, le dogmatisme, le mépris de la langue et de l’Histoire.
Que s’est-il passé pour que l’École se transforme en quelques années en une vaste garderie ?
S’appuyant sur de nombreux exemples et anecdotes, Lisa Kamen-Hirsig révèle comment nos enfants sont sacrifiés par une institution toute puissante, gangrénée par le gauchisme et l’égalitarisme.
Fièvre numérique, obsession pour la sexualité, abandon de la littérature… tout désormais concourt à priver les élèves de l’instruction à laquelle ils ont droit et du savoir que l’école est censée leur transmettre.
Il existe pourtant des solutions alternatives. Fondées sur le retour au savoir, à la liberté et à la responsabilité, elles ne demandent qu’à être testées. Et c’est la bonne nouvelle : parents et enseignants n’ont pas dit leur dernier mot face au monstre Éducation nationale.
Une autopsie implacable de « l’Ecole que le monde nous envie ».
Lisa Kamen-Hirsig est professeure des écoles depuis 2004. « Maîtresse radioactive », ses chroniques sur RTL, ont séduit un large public. Elle publie des articles sur l’éducation dans divers médias.
Éditeur : L’Archipel (24 août 2023)
Langue : Français
Broché : 260 pages
ISBN-13 : 978-2809848144
Poids de l’article : 260 g
Dimensions : 14.1 x 1.7 x 22.7 cm
Paraissant à la rentrée 2023, un essai choc contre l’exclusion scolaire et fustigeant la faillite du système éducatif, par l’auteur de La Fabrique du crétin, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
Dans les rouages de la Fabrique du Crétin
La mixité scolaire est une supercherie. Neuf élèves sur dix sont con cernés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l’entre-soi. C’est cela, l' » héritocratie « .
Depuis quarante ans, les politiques publiques ont prétendu rectifier ce déséquilibre. Elles sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction.
Un système à deux vitesses s’est mis en place, conforté par toutes les décisions prises pour –‑prétendument – l’empêcher.
L’égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l’intérêt des » bons élèves « , qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se suicide lentement en se privant de 90% de ses forces vives.
Non, l’évaluation permanente des » compétences » ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l’enseignement n’est pas de faire garderie, de surnoter les élèves ni d’encenser le » vivre ensemble « . Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu, des horaires et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d’un pays qui fut jadis l’exemple de l’efficience scolaire.
Monter le niveau d’exigence, c’est élever le niveau de tout un peuple.
Sans quoi nous allons droit vers une déflagration qui ne serait pas seulement scolaire.
Éditeur : Archipoche (24 août 2023)
Langue : Français
Broché : 220 pages
ISBN-13 : 979-1039203753
Poids de l’article : 112 g
Dimensions : 11 x 1.3 x 18 cm
» Brighelli décrit la « déroute’ du système scolaire français. » Marianne
La mort programmée de l’école
L’École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l’agonie. Elle accomplit ce pour quoi on l’a programmée depuis cinquante ans : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs à demi illettrés et satisfaits de l’être.
Soucieuse d’élaborer enfin l’égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux siècles à élaborer.
Près de vingt ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l’École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, » pédagogisme « , méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable… les causes sont nombreuses, et l’action de Pape Ndiaye n’empêchera pas plus la déroute que celle de Jean-Michel Blanquer.
L’École est au pied du mur : elle sera » soit l’instrument d’une dissolution dans l’individualisme et le communautarisme, soit l’outil d’une résurrection « . Est-il trop tard pour réagir ?
Éditeur : L’artilleur (5 avril 2023)
Langue : Français
Broché : 192 pages
ISBN-13 : 978-2810011681
Poids de l’article : 260 g
Dimensions : 14 x 1.6 x 22 cm
Ce livre est d’abord un témoignage, celui d’une professeur qui exerce dans des établissements « standards ».
Il ne reprend pas les analyses sur la chute du niveau scolaire, mais choisit d’illustrer, à travers des scènes vécues ce qui mine au quotidien le travail des enseignants et notre système scolaire.
Eve Vaguerlant évoque de façon concrète les raisons du mal-être des professeurs, par-delà la question de la rémunération : l’absence de discipline et de sanctions, le mépris de la part des directions et des personnels en milieu scolaire, l’entrisme des idéologies et de l’Islam, la pression des parents d’élèves.
Elle montre aussi de quelle manière, par idéologie, les professeurs eux-mêmes ont depuis des années œuvré à leur propre déclassement et sont désormais incapables de réclamer les solutions aux difficultés dont ils se plaignent pourtant chaque jour.
Ici pas de ton professoral, les anecdotes qui constituent l’essentiel de ce livre sont narrées de manière presque orale et avec humour, comme lorsque l’auteur les raconte à ses proches, provoquant l’ébahissement chez ses interlocuteurs même les plus avertis.
Eva Vaguerlant est agrégée et docteur en lettres modernes. Elle enseigne dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne depuis une dizaine d’années.
Éditeur : Cherche Midi (7 septembre 2023)
Langue : Français
Broché : 240 pages
ISBN-13 : 978-2749178226
Poids de l’article : 308 g
Dimensions : 14.2 x 2.2 x 21.2 cm
Éducation nationale : pour la première fois, des personnels de direction prennent la parole !
» Tout le monde me considère comme la principale, sauf la hiérarchie qui pense que je suis secondaire. «
Mme X., cheffe d’établissement
Pour la première fois, des principaux de collège et des proviseurs de lycée osent s’exprimer sur la réalité de leur métier. Garants du bon fonctionnement de leur établissement, ils sont trop souvent contraints de se taire face aux dysfonctionnements qu’ils constatent et aux injonctions contradictoires de leur hiérarchie. Leurs missions sont mises à mal et le climat scolaire s’en ressent ; l’équipe éducative, les élèves et leurs parents, personne n’est épargné.
Ancien principal de collège, Patrice Romain a invité ses collègues à témoigner, en leur garantissant un anonymat propice à libérer la parole : en quelques semaines, il a reçu des centaines de messages confirmant ce qu’il avait lui-même vécu au cours de sa carrière.
Sur un ton incisif non dénué d’ironie, l’auteur démontre à quel point le mode de gouvernance adopté par l’Éducation nationale peut être toxique et contre-productif : manque d’exemplarité, de soutien et de reconnaissance, consignes hors-sol, démagogie et petits arrangements avec les médias…
Un constat accablant qui reflète un mal-être bien réel et une colère qui gronde.
Éditeur : Cherche Midi (11 mars 2021)
Langue : Français
Broché : 240 pages
ISBN-13 : 978-2749154985
Poids de l’article : 300 g
Dimensions :14 x 2.1 x 22.2 cm
Un cri d’alerte
L’institution Éducation nationale se lézarde chaque jour un peu plus : la belle et grande idée républicaine – même instruction, donc mêmes chances dans la vie – est devenue une utopie. Après quarante-trois ans de bons et loyaux services, Patrice Romain lance un cri d’alarme.
En s’appuyant sur des anecdotes vécues, il dénonce un laxisme scandaleux et révèle des pratiques peu avouables : les lâches décisions des hauts fonctionnaires adeptes du » pas de vague « , les directives pernicieuses des » démago-pédagogistes » qui, sous couvert de bienveillance, sacrifient les élèves motivés, la gestion humaine catastrophique, les consignes hors-sol, le coût exorbitant de la » paix sociale « , la mascarade des évaluations, les statistiques truquées, les petits arrangements entre amis, etc.
Il démonte et démontre : le système éducatif français actuel est le terreau d’une révolte inéluctable…
Éditeur : Les Editions Ovadia (20 novembre 2019)
Langue : Français
Broché : 252 pages
ISBN-13 : 978-2363923684
Poids de l’article : 310 g
Dimensions : 14.2 x 1.3 x 20.5 cm
Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du « donc » et du « parce que » à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée par- ce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. Une grande partie de mes élèves obtiennent leur baccalauréat alors qu’ils sont dans un état de quasi-illettrisme. Si l’on quittait jadis l’école primaire en sachant lire et écrire, on entre aujourd’hui à l’Université en éprouvant les plus grandes difficultés pour lire et en ne sachant plus du tout écrire. De cette catastrophe, tous sont complices : ministres de passage qui ne rendent jamais compte de leurs méfaits, chroniqueurs hors-sol qui les encensent du haut de leur ignorance, intellectuels qui ont abandonné la cause de l’école pour de vains mais plus juteux bavardages, professeurs, aussi, qui distribuent sans conviction, uniquement pour qu’on leur « fiche la paix », des notes auxquelles nul ne croit. La société tout entière semble indifférente au préjudice subi par d’innombrables jeunes gens qu’elle consent à voir priver de lettres et d’instruction pourvu qu’on les gratifie de diplômes en chocolat après leur avoir promis la « réussite » depuis le berceau. Le mensonge sur cette situation ne peut plus durer. J’ai donc décidé de révéler au public l’ampleur alarmante de la désinstruction nationale, d’en fournir des preuves et en indiquer les causes, dans la conviction qu’il nous est encore possible de nous relever collectivement de ce désastre.
Éditeur : SEUIL (22 août 2019)
Langue : Français
Broché : 176 pages
ISBN-13 : 978-2021424614
Poids de l’article : 200 g
Dimensions : 14.1 x 1.6 x 20.6 cm
À la recherche d’un métier utile, Marion Armengod, journaliste, se laisse tenter par un poste d’enseignante en Seine-Saint-Denis, pour des remplacements.
Son contrat signé, la désillusion commence. Entre sa responsable qui la promène d’une école à l’autre, d’une ville à l’autre, le nombre alarmant des collègues victimes de burn out, les élèves en grande détresse, les locaux indignes et le dilettantisme de sa hiérarchie, l’auteure retrace ses aventures, tantôt tendres, tantôt dramatiques, celles d’une jeune enseignante qui met ses convictions à l’épreuve et expérimente, avec un regard neuf, la réalité du terrain derrière le discours sur » l’égalité des chances » républicaine.
Éloge de la transmission, le livre est aussi un cri d’alerte sur la maltraitance des enseignants et la scolarité sacrifiée des élèves. Faute d’une prise de conscience rapide, la situation en Seine-Saint-Denis pourrait préfigurer celle de l’école publique entière…
Journaliste indépendante et ancienne animatrice sur Radio Nova, Marion Armengod, 30 ans, a enseigné durant une année scolaire en banlieue parisienne, notamment à Bobigny. Ils ont tué l’école est le récit de son expérience personnelle.
Éditeur : Editions du Rocher (23 août 2017)
Langue : Français
Broché : 232 pages
ISBN-13 : 978-2268094885
Poids de l’article : 300 g
Dimensions : 13.3 x 1.8 x 20.3 cm
Professeur de lettres classiques à Roubaix et Tourcoing pendant plus de vingt ans, Isabelle Dignocourt incarne la crise de l’Éducation nationale. Fille d’ouvriers, Isabelle a choisi d’enseigner le français et les langues anciennes par passion et parce qu’elle voulait partager son amour des mots et de la culture antique avec des élèves pour la plupart issus de milieux modestes. Cette envie de transmettre ne l’a pas quittée, mais sa colère contre la machine administrative qu’est l’Éducation nationale n’a cessé de croître au rythme de la valse des ministres. Treize en vingt-cinq ans ! De réformes en rapports, et de rapports en réformes, concoctés par les technocrates de la rue de Grenelle adeptes de la novlangue, l’auteur constate (hélas, elle est loin d’être la seule) que l’école va de plus en plus mal. L’Éducation nationale est une machine aveugle et inhumaine qui broie les professeurs et leur ôte toute liberté. Face à ce désastre, Isabelle appelle à la résistance : laissons les professeurs faire leur travail, afin que l’école redevienne un lieu de transmission de tous les savoirs !
Isabelle Dignocourt enseigne, depuis la rentrée 2014, dans un collège à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais).
Ces livres offrent un regard perspicace et parfois alarmant sur l’Éducation Nationale. Ils exposent des réalités difficiles à ignorer : un système au bord de l’effondrement, des enseignants dévoués mais maltraités, et des réformes qui ont parfois nui plus qu’elles n’ont aidé.
Cependant, ces livres ne se contentent pas de décrire les problèmes. Ils s’engagent également dans une réflexion sur les solutions, mettant en avant l’importance de la transmission du savoir, du retour à l’exigence, et de l’élitisme républicain. Ces ouvrages nous incitent à repenser notre système éducatif et à agir pour éviter un naufrage imminent. Ils sont une sonnette d’alarme, un appel à l’action, et une lueur d’espoir pour l’avenir de l’éducation en France.