Éditeur : L’Archipel (24 août 2023)
Langue : Français
Broché : 260 pages
ISBN-13 : 978-2809848144
Poids de l’article : 260 g
Dimensions : 14.1 x 1.7 x 22.7 cm
Paraissant à la rentrée 2023, un essai choc contre l’exclusion scolaire et fustigeant la faillite du système éducatif, par l’auteur de La Fabrique du crétin, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
Dans les rouages de la Fabrique du Crétin
La mixité scolaire est une supercherie. Neuf élèves sur dix sont con cernés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l’entre-soi. C’est cela, l' » héritocratie « .
Depuis quarante ans, les politiques publiques ont prétendu rectifier ce déséquilibre. Elles sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction.
Un système à deux vitesses s’est mis en place, conforté par toutes les décisions prises pour –‑prétendument – l’empêcher.
L’égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l’intérêt des » bons élèves « , qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se suicide lentement en se privant de 90% de ses forces vives.
Non, l’évaluation permanente des » compétences » ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l’enseignement n’est pas de faire garderie, de surnoter les élèves ni d’encenser le » vivre ensemble « . Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu, des horaires et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d’un pays qui fut jadis l’exemple de l’efficience scolaire.
Monter le niveau d’exigence, c’est élever le niveau de tout un peuple.
Sans quoi nous allons droit vers une déflagration qui ne serait pas seulement scolaire.
Enseignant, normalien, agrégé de Lettres, Jean-Paul Brighelli est l’auteur du livre à succès : « La fabrique du crétin ». Il revient avec un nouvel ouvrage aux idées dérangeantes et percutantes : « L’école à deux vitesses ». Le professeur marseillais, dont on connait le franc-parler, évoque les sujets d’actualité : l’abaya, l’uniforme ou les propositions en matière scolaire d’Emmanuel Macron. Il dénonce à nouveau la faillite du système éducatif et une école qui est au point de rupture. Jean-Paul Brighelli fait un vibrant plaidoyer en faveur de la mixité sociale. Et si tout au long du livre, il explique qu’il n’y a pas, au départ, de bons et mauvais élèves, il y a en revanche, de bons et mauvais enseignants. Les recommandations de l’auteur en direction de ses collègues professeurs sont pour le moins iconoclastes : tolérance zéro en classe, apprendre à mouiller sa chemise, redonner du sens à la valeur travail, apprendre à se tenir physiquement debout. Brighelli va encore plus loin en déclarant : « Un bon enseignant n’est pas là pour apporter la paix mais l’épée. Il n’est pas là pour faire apprendre les maths, le français, les sciences etc. Il est là pour enseigner notre Civilisation ! ». Jean-Paul Brighelli prévient enfin que monter le niveau d’exigence des élèves mais aussi des professeurs, c’est élever le niveau de tout un peuple. Sans quoi, nous allons droit vers une déflagration qui ne sera pas seulement scolaire.