Éditeur : L’artilleur (5 avril 2023)
Langue : Français
Broché : 192 pages
ISBN-13 : 978-2810011681
Poids de l’article : 260 g
Dimensions : 14 x 1.6 x 22 cm
Ce livre est d’abord un témoignage, celui d’une professeur qui exerce dans des établissements « standards ».
Il ne reprend pas les analyses sur la chute du niveau scolaire, mais choisit d’illustrer, à travers des scènes vécues ce qui mine au quotidien le travail des enseignants et notre système scolaire.
Eve Vaguerlant évoque de façon concrète les raisons du mal-être des professeurs, par-delà la question de la rémunération : l’absence de discipline et de sanctions, le mépris de la part des directions et des personnels en milieu scolaire, l’entrisme des idéologies et de l’Islam, la pression des parents d’élèves.
Elle montre aussi de quelle manière, par idéologie, les professeurs eux-mêmes ont depuis des années œuvré à leur propre déclassement et sont désormais incapables de réclamer les solutions aux difficultés dont ils se plaignent pourtant chaque jour.
Ici pas de ton professoral, les anecdotes qui constituent l’essentiel de ce livre sont narrées de manière presque orale et avec humour, comme lorsque l’auteur les raconte à ses proches, provoquant l’ébahissement chez ses interlocuteurs même les plus avertis.
Eva Vaguerlant est agrégée et docteur en lettres modernes. Elle enseigne dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne depuis une dizaine d’années.
Eve Vaguerlant est agrégée et docteur en Lettres modernes, professeur de français depuis une dizaine d’années. Elle a enseigné dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne et vient de publier « Un prof ne devrait pas dire ça – Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale » (L’Artilleur).
Un essai qui décrit les différents problèmes qui minent le système scolaire français : effondrement du niveau, refus de la culture et de la transmission, banalisation de la violence, absence de discipline et de sanctions, ingérences idéologiques, atteintes à la laïcité, pression des parents d’élèves, déni des enseignants et des chefs d’établissement, etc.
Pour Eve Vaguerlant, l’École est le théâtre d’une banalisation de la violence et « beaucoup d’élèves n’interagissent désormais plus qu’à travers les coups et l’insulte » : « On leur apprend l’impunité, cette culture de la victimisation où rien n’est jamais de leur faute, ils ne savent pas s’excuser, il n’y a jamais de sanction pour leur faire comprendre qu’ils ont fauté. » Une violence endémique qui est aussi le produit du manque d’instruction : « Les élèves fonctionnent avec très peu de mots de vocabulaire, ils utilisent des béquilles de langage comme “wallah”, “wesh”, etc. Cela crée un climat d’agressivité verbale permanent. […] Nous produisons des masses de jeunes qui ne connaissent que la violence comme mode d’expression, c’est très inquiétant. »